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Collaboration entre la FEVE et IRSTEA, c'est officiel !

Revue de presse FeVE : "Phytorestore [membre FeVE] dépollue grâce aux plantes"

"Phytorestore [membre FeVE] dépollue grâce aux plantes"

Le Parisien, 21 mai 2018

www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/la-brosse-montceaux-phytorestore-depollue-grace-aux-plantes-21-05-2018-7727517.php

 

Le procédé révolutionnaire de décontamination par les plantes fait ses preuves depuis dix ans dans une bio-ferme.

Le centre de traitement par jardins filtrants de La Brosse-Montceaux fêtera bientôt ses dix ans d’existence. Cette bio-ferme de la
société Phytorestore
utilise les propriétés naturelles de plusieurs espèces de plantes pour dépolluer. C’est ce qui s’appelle la phytorestauration.

 

« C’est la seule de ce type en France, rappelle Anthony Baudin, le responsable d’exploitation de ce site de 30 ha, implanté à quelques kilomètres de Montereau-Fault-Yonne qui emploie près de 25 personnes. Cinq travaillent directement sur le site pour son exploitation et effectué des tests. » Ce procédé a été développé par Thierry Jacquet, président fondateur de Phytorestore.

 


Le filtrage naturel dure de quelques mois à deux ou trois ans

« Les réactions autour des racines des plantes ont un effet filtrant, explique Anthony Baudin. Les matières passent dans plusieurs casiers où les plantes, comme des iris, le miscanthus… poussent. » La ferme récupère les produits de fosses septiques, les boues de curage des réseaux, les boues urbaines et industrielles, les pollutions légères aux hydrocarbures (garages), certaines graisses… et aussi des boues toxiques. Le temps d’action s’étale de quelques mois à deux ou trois années, en fonction du degré de pollution.

 

Les matières à dépolluer passent dans une fosse de liquéfaction, puis dans une espèce de tamis afin de retenir certains objets, avant d’être envoyées dans les casiers de plantes. Ces dernières vont ensuite filtrer naturellement la matière. L’eau s’écoule ainsi de bassins en bassins. « Au bout de la chaîne, il ressort de l’eau potable mais non buvable », précise Anthony Baudin.

 


30 000 tonnes de déchets par an traitées

« Des industriels, notamment pour les parfums, viennent ainsi avec leurs eaux usées. On les analyse dans les laboratoires du site pour savoir si les plantes pourront agir efficacement », explique Anthony Baudin.

 

Le site traite 30 000 tonnes de déchets par an et produit 2 000 à 3 000 tonnes de compost. Surtout, cette méthode essaime en France et à l’étranger, notamment en Chine et au Brésil où la société est implantée. « On installe notamment des filtres pour les odeurs ou alors des aménagements paysagers comme sur le site Bouygues Challenger, à Guyancourt (Yvelines), raconte le directeur du site. Toutes les eaux usées du site sont ainsi traitées sur place dans les jardins et réutilisées pour les toilettes. » Un vrai gain environnemental.

 

En visite sur le site, Jean-Louis Thiériot, le président (LR) du conseil départemental a regretté « que le département ne soit pas plus impliqué dans un projet présentant de vraies innovations ».

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