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Historique

Le traitement des eaux par des procédés utilisant des végétaux de type macrophytes s’est fortement développé ces dernières années sur le territoire national mais également international. En France, la filière la plus répandue concerne les filtres plantés de roseaux, dont les premières études de fonctionnement ont démarré en 1978 par l’Irstea (ex-Cemagref). Les résultats enthousiasmants obtenus, la satisfaction des collectivités et la confirmation d’une gestion simplifiée des boues ont conduit à l’essor des stations d’épuration végétalisées. Encouragée par les acteurs institutionnels (Irstea, Universités, Agences de l’Eau, SATESE, Ecoles d’Ingénieur….) et grâce à l’engagement de certaines entreprises spécialisées dans l’innovation, on estime à 3000 unités le nombre de stations de ce type fonctionnant en métropole.

Néanmoins, l’apparente simplicité du système laisse croire que des connaissances scientifiques et un savoir-faire spécifique ne seraient pas nécessaires pour concevoir et réaliser les stations d’épuration de ce type. Dans un contexte de forte demande, l’offre augmente logiquement, jusqu’à ce que la concurrence s’exacerbe au détriment de la qualité et de l’image de marque des filières végétalisées. 


Poussées par ce constat d’une dégradation des conditions de mise en œuvre de ces filières, six entreprises de ce secteur (Aquatiris, Atelier Reeb, Epur nature, OPURE (ex-Jean Voisin), Phytorestore et Scirpe), reconnues et impliquées de longue date, ont créé en 2014 la Fédération professionnelle des entreprises du secteur de l'épuration végétalisée (FEVE), avec l’ambition de faire reconnaître la spécificité et l'excellence de la filière, et la légitimité des constructeurs spécialisés. 


La FEVE a été créée avec le soutien des 3 pôles dans le domaine de l’eau (DREAM, HYDREOS et AQUAVALLEY), et l’accompagnement privilégié du Pôle DREAM (région Centre Val de Loire).  L’engagement des pôles offre un gage de légitimité à cette nouvelle structure, pour aider la FEVE à porter la voix de ses adhérents auprès des collectivités, des maîtres d’œuvres, des financeurs et de tous les acteurs de l’assainissement.


L’épuration végétalisée telle qu’elle se pratique aujourd’hui en France jouit d’une reconnaissance internationale, et les entreprises les plus engagées ont développé un savoir-faire et des compétences fortes. Il est donc essentiel de préserver l’avenir de la filière en France mais aussi de contribuer à son développement à l’étranger. 

 

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